Le Cercle des Poètes Disparus
Bon lundi de Pâques à tous ! J'espère que vous avez passé un beau weekend et que vous avez été gâtés en chocolat ! Pour ma part, mon estomac n'est pas le seul à s'être régalé de friandises, puisque j'ai pu finir 2 livres entre mes promenades à travers la ville. J'ai profité de cette belle fin de semaine pour avancer un peu dans le Challenge Littérature Contemporaine de Livraddict en finissant ainsi mon 5ème roman de la liste : Le Cercle des Poètes Disparus de Nancy H. Kleinbaum.
Quatrième de couverture
A Welton, un austère collège du Vermont, dans les années 60, la vie studieuse des pensionnaires est bouleversée par l’arrivée d’un nouveau professeur de lettres, M.Keating.
Ce pédagogue peu orthodoxe va leur communiquer sa passion de la poésie, de la liberté, de l’anticonformisme, secouant la poussière des autorités parentales, académiques et sociales.
Mon avis
Ayant vu le film bien avant d'avoir lu le roman, je vais essayer d'en faire abstraction le temps de cette chronique, car je dois avouer que cela a peut-être influencé ma lecture... On a pratiquement tous eu, au cours de notre scolarité, ce professeur qui change notre vision des choses et qui nous fait aimer une matière pour laquelle on éprouvait une certaine aversion. Dans Le Cercle des Poètes Disparus, il s'agit de Mr Keating, qui prend un grand plaisir à transmettre son amour de la littérature et surtout de la poésie à ces élèves condamnés à suivre le modèle imposé par leurs parents et leur condition sociale. A travers ce professeur hors du commun, les étudiants de Welton vont apprendre à se libérer de l'étau académique et à profiter du jour présent en donnant une chance à leurs rêves. Contrairement à ce que l'on pourrait penser au premier abord, le roman se focalise davantage sur le changement qui s'opère chez notre petit groupe d'étudiants, faisant presque du professeur Keating un personnage de second-plan. Grâce au Cercle qu'ils reforment, les étudiants apprennent à utiliser la poésie et leurs apprentissages afin de servir leurs propres intérêts : certains s'en servent pour attirer les filles, d'autres pour braver l'autorité parentale et poursuivre leurs rêves, d'autres encore pour vaincre leur timidité et acquérir plus de confiance en soi. Les personnages ont chacun leur caractère et leur aspiration propre, ce qui les rend tous intéressants. Bien que le roman soit rempli des stéréotypes que l'on s'imagine trouver dans les lycées américains, il est avant tout une très belle leçon de vie qui m'a beaucoup inspirée, d'autant plus qu'il donne une place de choix à la littérature.
Cependant, c'est une des premières fois que je trouve un roman moins bon que son adaptation cinématographique. Le livre ne compte que 178 pages et j'ai eu ni plus ni moins l'impression de lire le scénario du film. Il est composé majoritairement de dialogues et les scènes sautent de l'une à l'autre parfois sans transition. Je n'ai pas trouvé que le roman apportait grand chose de plus au film, qui fait partie de mes favoris. Peut-être est-ce dû à la superbe performance de Robin Williams en professeur Keating, ou à la version originale qui ajoute plus d'intensité et de vérité aux extraits poétiques et aux phrases cultes... Quoi qu'il en soit, je pense que j'aurai peut-être mieux apprécié le roman si je n'avais pas vu le film avant, puisque les images de celui-ci ne quittaient pas mon esprit durant toute ma lecture.
[Edit : Après quelques recherches, il semblerait que le film ne soit pas tiré du roman, mais plutôt l'inverse... Ce qui expliquerait d'une part pourquoi la majorité des gens ne connaissaient pas l'existence du livre, et d'autre part pourquoi le roman ressemble autant à un scénario et n'apporte pas grand chose de plus au film ;) ]
Mon score actuel : 5/20