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Tête de Litote
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  • Bienvenue dans le petit monde de Tête de Litote, une petite Frenchie expatriée à Montréal ! Amoureuse des mots dans toutes leurs formes, je vous présente ici mes coups de coeurs, mes suggestions... A vos claviers ! :)
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23 avril 2012

Les mères juives ne meurent jamais

Bon début de nouvelle semaine à tous ! J'espère que vous avez passé un bon weekend et que votre esprit s'est rassasié de bonnes lectures :) Pour ma part, j'ai enfin réussi à avancer un peu dans mes lectures en cours, et je me suis bien amusée à repérer ce que j'allais mettre dans mon colis pour le swap "Au-delà des océans" dont je vous avais rapidement parlé ! J'ai vraiment hâte d'envoyer mon colis et de recevoir l'avis de mon binôme ;) En attendant, je vous parle aujourd'hui du livre que je viens de terminer : Les mères juives ne meurent jamais de Natalie David-Weill.

 

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Quatrième de couverture

Un soir, une jeune femme, Rebecca, se retrouve au Paradis. Elle y rencontre sept mères d'hommes célèbres : Freud, Proust, Einstein, Romain Gary, Albert Cohen, Woody Allen et les Marx Brothers. Elles ont un seul sujet de conversation : leurs fils singuliers et géniaux et beaucoup de points communs. Toutes sont aimantes, déterminées, possessives, exigeantes, paranoïaques, angoissées, angoissantes, insupportables et généreuses.
Sont-elles à l'origine du talent et de la personnalité de leurs illustres enfants ? Une certitude : sa vie durant, chacun d'eux a été plongé dans un bain d'amour maternel.
Et si les mères juives n'étaient pas qu'un mythe ? Ce roman ironique et tendre apporte des réponses inattendues. 


Mon avis


Je suis très partagée quant à ce roman, et je pense que je ne suis même pas capable de dire, en tout cas pas tout de suite, si je l'ai aimé ou non. On retrouve toutes ces personnalités dans un genre de paradis des mères juives. Dans ce roman, l'expression "mères juives" prend tout son sens, puisqu'en effet, toutes ces femmes sont de confession juive, ainsi que Rebecca, la petite nouvelle. Ces femmes ont toutes leur caractère mais se réunissent autour d'une passion commune sur laquelle elles sont intarissables : leurs fils. J'ai aimé la description des mères, que l'on parvient très bien à figurer : Jeanne Proust en grande dame un peu snob, Minnie Marx en bonne vivante toujours fourrée à la cuisine, Louise Cohen en maman poule, Amalia Freud en grande malade et Mina Kacew la tragédienne. Parmi toutes ces grandes dames se trouve Rebecca, qui vient de mourir dans un accident de voiture, laissant son fils seul sur Terre. Je n'ai pas vraiment aimé son personnage, un peu "je-sais-tout" sur les bords et cherchant souvent la petite bête. Les mères passent le plus clair de leur temps dans un débat sans fin, à savoir lequel de leurs fils était le meilleur. J'ai trouvé cela amusant au début du livre, mais cela a fini par m'ennuyer. Le sujet du roman est très intéressant, on sent que l'auteure connaît parfaitement son sujet, mais je n'ai pas été convaincue par la façon dont il a été traité. On en apprend beaucoup sur la vie de ces hommes célèbres et sur les relations qu'ils entretenaient avec leurs mères, ainsi que sur le rôle primordial que celles-ci ont joué dans leurs vies, mais le fait d'en faire une fiction à quantité majoritaire de dialogue a fini par me déranger. La plupart des dialogues comportent des longueurs et ne sont pas "naturels", dans le sens où, à la lecture, il m'est arrivé plusieurs fois de me dire "personne ne parle comme ça dans la vie". Il manquait clairement quelque chose pour moi, et j'aurai presque préféré lire ces histoires dans un style plus conventionnel.
Le roman est découpé en 13 chapitres, chacun traitant d'un aspect différent de la vie de ces hommes : leurs maladies, leurs vies amoureuses, leurs réussites, la place de leurs pères, etc. Je me suis quand même attachée à ces mères qui, malgré tout, portent un regard très tendre et aimant sur leurs fils et qui ont tout fait pour qu'ils réussissent. J'ai aimé apprendre les traits de caractère de chacune et leurs travers. Elles ont toutes mené l'éducation de leurs enfants de manière différente, mais elles finissent par se rejoindre sur le point le plus important, l'amour qu'elles portent à leur fils prodiges. La lecture a été divertissante dans l'ensemble, bien que j'aie parfois du sauter des lignes à cause des longueurs. Ce roman m'a permis d'en apprendre plus sur certains hommes dont je ne connaissais pas ou peu l'oeuvre, comme Albert Cohen ou Marcel Proust, et cela a éveillé ma curiosité : j'ai maintenant envie de lire Belle du Seigneur ou A la recherche du temps perdu afin de retrouver les références évoquées dans ce roman.
Je le conseille quand même aux lecteurs curieux qui aiment apprendre à mieux connaître des personnalités, sans l'aspect totalement biographique de la chose.

 

Challenge-douce-FranceLecture 1/7 

 

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Commentaires
L
hummm... J'hésite. Je ne sais pas encore si ce livre entrera dans ma liste.
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