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Tête de Litote
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Tête de Litote
  • Bienvenue dans le petit monde de Tête de Litote, une petite Frenchie expatriée à Montréal ! Amoureuse des mots dans toutes leurs formes, je vous présente ici mes coups de coeurs, mes suggestions... A vos claviers ! :)
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4 mai 2012

G229

Chose promise, chose dûe, même absente je continue à penser à vous et à vous écrire ! C'est pas merveilleux la vie ? ;) Le livre que je viens de terminer, je l'ai encore une fois pioché chez Natiora... Il faut dire que les blogueuses littéraires sont souvent de viles tentatrices très efficaces puisqu'elles ont le don de nous faire découvrir des livres dont on n'avait jamais entendu parler et qui nous font très envie... Oui, les blogueuses sont les pires ennemies de nos PAL ! Mais bref, toujours est-il que grâce à Natiora et à sa wishlist sans défaut, j'ai rencontré et dévoré G229 de Jean-Philippe Blondel.

 

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Résumé

« C’est bizarre, des fois, comme c’est. On croirait pas quand on arrive qu’on va rester si longtemps. Et puis le temps passe et voilà. » : c’est le constat que dresse la concierge du lycée où « monsieur Blondel » œuvre depuis tant de temps. Non seulement il est resté vingt ans dans le même lycée, mais dans la même salle aussi, la « G229 », qui lui a été attribuée de manière permanente, tandis que les autres profs changent de salle à chaque cours. Alors on s’attache à cette salle de classe où les tables sont disposées en U, comme dans un banquet, pour faciliter la communication, établir une certaine convivialité…

Loin des discours catastrophiques sur l’école et l’enseignement, Jean-Philippe Blondel brosse un très joli portrait de son métier.
Le lecteur retrouvera les thèmes chers à l’auteur : les rapports
entre générations, le fait que nous partageons tous un domaine commun, que nous tissons des liens - que nous le voulions ou pas.
Education, enseignement, temps qui passe, relations entre profs, élèves, parents d’élèves, Jean-Philippe Blondel parle de son métier avec passion et sensibilité. L’enseignement nourrit la littérature, et la littérature nourrit l’enseignement. Dans les deux cas, on est dans la vie. C’est le message quasi militant et optimiste que l’auteur du Baby-sitter transmet à ceux qui doutent de l’école d’aujourd’hui. (source : Babelio)


Mon avis

Ce roman pas fictionnel du tout a eu le don de réveiller en moi des souvenirs pas si lointains. J'ai eu mon bac il y a 4 ans et j'ai l'impression que c'était hier. Lire ce petit "journal" de prof de lycée m'a fait faire un bond de 4-5 ans en arrière et m'a fait revivre mes chères années lycée. Ce que j'ai trouvé intéressant dans G229, c'est qu'on passe de l'autre côté du miroir, du côté des profs. Les profs, ceux qui ne sont souvent pour nous pas tout a fait des êtres humains comme les autres, ceux à qui on aime donner des surnoms plus ou moins méchants, ceux qu'on déteste et à qui on aime mener la vie dure, ceux au contraire qu'on adore et avec qui on fait copain-copine, ceux surtout qui auront laissé une marque indélébile en nous pour n'importe quelle raison... Jean-Philippe Blondel rapporte ici à la fois ses impressions d'homme et de professeur et nous offre un regard parfois las mais toujours tendre et passionné du monde de l'éducation. Tout passe à l'analyse : les relations entre profs, entre élèves, entre élèves et profs, les inspections, les voyages pédagogiques, les réunions obligatoires, les examens, les surveillances... Ce roman m'a arraché beaucoup de sourires, pour la plupart nostalgique de mes années lycée, car on s'y reconnaît tous quelque part.
Je ne m'attendais pas à ça lorsque j'ai ouvert le livre, mais j'ai été très agréablement surprise ! Le style est particulier et je dois avouer qu'il m'a fallu un petit moment avant de m'y adapter. Les phrases sont très courtes et s'enchaînent à grande vitesse, ce qui donne parfois l'impression de lire en accéléré. De nombreux noms et adejctifs se suivent, souvent sans ponctuation : l'auteur se sert de cette forme lorsqu'il donne des exemples. Mais c'est un style qui finalement s'est avéré agréable et qui a rendu le récit plus vivant. De plus, tout est impersonnel : les "on" et les "je" alternent de façon à ce que l'histoire touche tout le monde qui puisse s'y reconnaître.  En fin de compte, ce fut une lecture très agréable que je recommande à tous les nostalgiques du lycée ;)


Challenge-douce-France

Lecture 2/7

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Commentaires
L
En général j'aime bien ce genre de livre... logique ;). Mais depuis que j'ai essayé de lire Entre les murs, je dois avouer que j'ai un peu peur d'en ouvrir un. Par contre j'ai adoré Chagrin d'école de Pennac :)
N
Que ça me fait plaisir !!<br /> <br /> Je suis super contente que tu aies aimé, et ton billet me donne encore plus envie de le lire maintenant ^^<br /> <br /> Bisous
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