La Belle aux Oranges
Bonjour à tous !
Surprise ! Je suis de retour ! Eh oui, après presque deux mois hors de la blogosphère, je vous reviens avec de nouvelles chroniques ! J'ai été débordée entre les cours, mes projets parascolaires et deux ou trois petits soucis personnels, j'ai donc du abandonner mon blog pour un moment, mais je n'ai pas cessé de lire alors j'ai plein de nouvelles lectures à vous présenter ! J'essayerai d'être plus présente dorénavant, même si je publierai probablement a une fréquence moins élevée que d'habitude, mais une chose est sure, vous m'avez tous manqué !
Et quoi de mieux pour mon retour qu'une petite chronique de mon auteur préféré ? J'ai lu La Belle aux Oranges de Jostein Gaarder en lecture commune avec Minou, et voici enfin mon avis avec presque un mois de retard... (oups !)
Quatrième de couverture
Georg, un adolescent de quinze ans, vit avec sa mère et son beau-père. Il mène une vie très ordinaire jusqu'au jour où on lui remet une lettre de son père, décédé alors qu'il n'avait que quatre ans. Hormis quelques photos dans un album et deux ou trois films vidéo, Georg n'a pas de souvenirs de son père. Dans une lettre d'adieux, son père lui raconte son amour pour la mystérieuse Belle aux oranges et l'interroge sur le sens de la vie.
La Belle aux oranges est un hymne à la vie, à l'amour et au courage qu'il faut parfois pour emprunter les sentiers les plus difficiles de l'existence.
Mon avis
Je ne pensais pas que cela pourrait arriver un jour avec un roman de Jostein Gaarder, mais je dois avouer que La Belle aux oranges a finalement été pour moi une lecture en demi-teinte. Dès les premières pages, j'ai été ravie de retrouver l'univers de l'auteur que j'affectionne particulièrement, mais le récit a fini par m'ennuyer un peu. La trame narrative alterne entre la voix de Georg et la lettre de son père, et j'ai parfois trouvé cela dérangeant dans le sens où le récit du père se retrouve souvent coupé. J'aurais préféré lire les impression de Georg une fois la lecture de la lettre achevée. Comme Minou l'a justement mentionné, il y a souvent quelques longueurs et les pérégrinations des personnages sont parfois de trop et n'ajoutent rien au récit.
Cependant, on retrouve parfaitement le style de Gaarder dans ce roman. Il nous livre ici une très jolie histoire d'amour, pleine de tendresse tout en intégrant des notions et des questions philosophiques, comme à son habitude. Jostein Gaarder joue beaucoup avec les images pour vulgariser ses concepts, et c'est ce que j'aime dans ses romans. Les personnages sont attachants et on entre volontiers dans l'histoire de Jan Olav et de sa mystérieuse Belle aux oranges. Même si on se doute de l'identité de la Belle, il n'en reste pas moins que c'est une jolie rencontre. Par contre, j'ai trouvé que le raisonnement de l'auteur n'était pas aussi poussé que dans ses autres romans, la "morale" et les réponses aux questions soulevées ne sont pas assez claires et je n'ai pas ressenti la même étincelle que pour tous les autres titres que j'ai lus.
Finalement, La Belle aux oranges est une lecture légère et divertissante, qui ressemble à un joli conte, mais ce n'est pas le livre que je recommanderai à ceux qui souhaiente découvrir Jostein Gaarder.
Ronde d'octobre/novembre